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issy les moulineaux - Page 15

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : DE VRAIS CENTRISTES PRONENT « OSEZ LE RENOUVEAU » EN TERRE SANTINISTE

    Fabienne Gambiez, conseillére municipale à Issy les Moulineaux  et Bernard Léon, son suppléant vanvéen, retraité et administrateur d’une association nationale d’ingénieurs de l’environnement, se sont présentés dans cette élection législative dans la 10éme circonscription sous l’étiquette Le Centre Pour la France « qui regroupe un certain nombre de candidats venant du Modem mais aussi d’autres horizons, centre gauche, centre droite, radicaux qui se retrouvent dans une démarche forte de construction d’une force, à la fois libre, indépendante, ayant un certain sens des responsablités et de l’unité nationale, dans cette alternative à cette manière de faire de la politique actuellement et telle qu’elle l’a été pendant de nombreuses années, pour permettre à la France de se reconstruire et d’envisdager un redressement économique et social » 

     

    FABIENNE GAMBIEZ : « Osez le renouveau ! »

     

    Cette candidate part avec un slogan « Osez le renouveau ! » qui peut se poser à différents niveaux : « Osez le renouveau  parce qu’on est face à un candidat qui est installé depuis de nombreuses années. Osez le renouveau des pratiques politiques sur la ville parce que j’estime être en face d’un candidat sortant qui n’a jamais été présent dans l’hémicyle, qui cumule un certrain nombre de postes, de mandats, de fonctions auquel il faut mettre fin. Osez le renouveau en m’engageant à être un député à plein temps, par respect vis-à-vis des électeurs. La situation de la France est telle qu’on ne peut pas être de temps en temps là pour régler quelques dossiers  alors qu’il faut vraiment les prendre à bras le corps et s’investir à plein » explique Fanienne Gambiez, l’une des 3 élus Modem du Conseil Municipal d’Issy les Moulineaux 

     

    Elle joue sur du velours car Vanves et Issy les Moulineaux sont une terre centriste, et ses habitants ont une culture centriste, rejetant les extrêmes, comme l’ont démontré les résultats de F.Bayrou à Vanves, à Issy les Moulineaux et sur la circonscription.  « Le député sortant inscrit sa candidature dans la continuité de Nicolas Sarkozy qu’il a soutenu en 2007 et en 2012. Il part avec un slogan « je vais vous protéger » qui s’inscrit dans la continuité de la campagne des présidentielles,  complétement éloigné de la démarche centriste qui m’anime. Il ne communique pas du tout sur son bilan parce qu’il a été complétement absent de l’hémicyle et du travail parlementauire pendant 5 ans. Ses propositions se réduisent plus à des actes municipaux que de réelles propositions parlementaires. Avec un gros point d’interrogation ? Où il est ? Il n’a pas d’étiquette ! Il est soi disant candidat d’union, mais on ne sait pas autour de qui, ni à travers quoi ? Il ne se revendique même pas du NC qui est sa famille actuelle » s’étonne t-elle en clamant partout qu’elle porte « les véritables valeurs centristes dans cette élection ».

     

    Son objectif est d’être présent au second tour : « J’estime que les valeurs que je porte, le combat que je méne et les projets que je défend, sont pertinents et intéressent les électeurs. J’ai voulu faire des propositions de proximité alors qu’un certain nombre de mes concurrents restent sur des généralités ou des thématiques défendues lors des présidentielles. Ce n’est pas suffisant car il y a quand même une dimension locale des ses élections ». Elle parle ainsi des problèmes d’environnement, d’un urbanisme plus raisonné, de préservation et de développement des espaces verts surtout sur le territoire isséen très dense en construction,  de revoir le mode de gouvernance entre les élus en développant le travail commun sur des projets d’envergure « alors qu’ils n’ont pas l’habitude de travailer ensemble », de recréer un véritable tissu de PME sur ce territoire isséen  « où on a beaucoup de multinationales, qui apportera une diversité dans l’offre d’emploi dans la ville, sachant qu’il n’y a plus que 19% des isséens qui travaillent sur leur ville, étant obligé de se déplacer pour travailler ailleurs, alors qu’il faut rapprocher le lieu de travail du domicile »

     

    Et pour cela, au-delà des tractages dans les grands axes de transports, avec son suppléant et son équipe, elle va à la rencontre des citoyens, déambuler dans les rues, car « c’est beaucoup moins agressif. Il faut retrouver le sens de la démocratie, et recréer un lien entre l’élu et le citoyen. Je prend un plaisir fou dans cette campagne, car les gens sont agréablement surpris de voir qu’ils peuvent discuter avec un candidat, échanger, poser des questions. L’élection législative est beaucoup moins impersonnelle que l’élection présidentielle. Il faut recréer du lien entre le politique et le citoyen, parce que on a l’impression que le politique est éloigné, que c’est une image sur une affiche mais on ne le rencontre jamais » indique t-elle en étant très confiante « grâce au très bon accueil des électeurs qui ne s’y retrouvent pas du tout par rapport aux deux candidatures du PS, ayant même l’impression d’un conflit entre isséen et vanvéens, avec un candidat sertant sans bilan, ni projet. J’ai l’impression d’avoir un boulevard face à moi ! »

      

    BERNARD LEON : « Ces législatives sont une avant-scéne des futures municipales »

     

    Contrairement à Christian Raoult, suppléant de Lauent Pieuchot (dissident PS), Daniel Léon suppléant de Fabienne Gambiez,  n’a pas fait de document propre qu’il distribue dans sa ville.

     

    Ce vanvéen depuis 11 ans s’est engagé dans la vie locale à travers le Modem, surtout depuis qu’il est à la retraire : « Quand Fabienne m’a demandé d’être son suppléant, j’ai eu un mouvement de surprise car je ne m’y attendais pas, n’ayant rien recherché. Mais comme j’ai trouvé que son combat était des plus intéressant sur cette circonscription où beaucoup de questions se posent -  elle propose de passer du XXau XXIéme siécle dans les pratiques politique, ce qui me convient tout à faire – j’ai tout de suite accepté » raconte ce centriste qui souhaite sortir de cette dualité d’appareil. «  Etre centrale et pas centriste obligatoirement, cela veut dire essayer de travailler avec les intelligences.  Il y en a à droite et à gauche, malheureusement, elles sont enkystées dans des jeux de clans et d’appareils comme l’ont constaté Mendés France et Delors. Aujourd’hui, il faut sortir de cette dualité d’appareils, car nous sommes  arrivé à l’extrême limite de ces systémes.  Si l’on veut que la France se reléve, il faut en sortir, et pour en sortir, il faut pouvoir s’exprimer librement, travailler à droite lorsque c’est nécessaire et utile pour la France, et avec la gauche pour les mêmes raisons. Il nous faut faire entrer la diversité dans le parlement de façon à ce que chaque couche de la société puisse s’exprimer sur les problèmes qui les condernent. Aujourd’hui, trop de personnes ne sont plus représentés dans le parlement ».

     

    Il est confiant dans le résultat au 1er tour de Fabienne Gambiez « qui a une chance d’être une alternative à ses partis dont on voit bien que la giouvernance n’est pas satisfaisante » :« Division à gauche. Fin de régne à droite d’un député qui a 10 ans de non participation au Parlement équivalent à une sorte d’emploi fictif comme l’a rappelé l’un de ses opposants d’une manière très humoristique. Nécessité de tenir compte de l’évolution des populations, de leur proposer une qualité de vie qu’ils n’ont pas. Bâtir n’est pas tout sur un territoire en évolution, mais construire une qualité de vie humaine, environnementale, familliale, remettre l’humain dans la ville, pour respecter noter philosophie humaniste qui éclaire nos choix. Enfin une évolution du vote des vanvéens vers François Hollande, alors que j’ai entendu dire que  les centristes de Vanves avec les représentants de l’UMP,  étaient peut être un peu moins soudé aujourd’hui qu’ils ne paraissaient l’être autrefois.  Je ne sais pas si c’est vrai ? Mais je le comprendrais parce que les positions de l’UMP ont été de moins en moins acceptables au cours de ces dernières années » s’interroge t-il en constant que « sur Vanves, il y a la résurgance d’une vraie centralité à construiire. Tout le monde n’est pas disqualifié pour le faire comme l’UMP l’a été. Ces législatives sont une avant-scéne des futures municipales. Et je n’ai pas de projets personnellement directement sur Vanves ! ». A vérifier !

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : CHRISTIAN RAOULT (MRC) PREND PLAISIR A FAIRE UNE CAMPAGNE DANS LA BONNE HUMEUR

    Christian Raoult (MRC) suppléant de Laurent Pieuchot (dissident PS) se proméne actuellement dans les rues de Vanves, fait du porte à porte chaque soir, est présent au marché, au métro, à Intermarché et Champion avec un tract plus personnel où il se présente, se raconte, explique pourquoi il a accepté d’être « le remplaçant » de Laurent Pieuchot – c’est le mot qu’il préfére à suppléant car comme au foot, il fait équipe avec lui – qui le laisse s’exprimer et le met en valeur. « Voyez la photo où on est à la même hauteur, le suppléant n’étant pas dans une petit vignette. C’est un choix de Laurent, et je trouve cela particulièrement sympathique » explique ce vanvéen qui trouve « cette  campagne sympathique, débonnaire ». 

     

    Qui ne connait pas Christian Raoult ?  A Vanves, il est sur ses terres : Il s’est présenté 4 fois aux municipales et a fait parti de l’équipe de Guy Janvier (1995-2001) où il était chargé du personnel sachant qu’il est dans la fonction publique territoriale depuis 1979 – « J’ai été extrêmement déçu d’avoir perdu en 2001. J’étais très triste pour Guy Janvier qui avait mouillé sa chemise avec toute l’équipe, après beaucoup de difficultés (incendie du marché, pollution du parc pic dévasté pâr la tempête qui avait fait beaucoup de dégâts à la piscine…) »  - 2 fois aux cantonales et 2 fois comme suppléant aux législatives de 2002 avec Vanina Pietri et de 2012 avec Laurent Pieuchot. Et il n’a vraiment pas l’impression de s’être engagé une galére : « C’est plutôt un plaisir ! On ne fait pas de politique par devoir mais parce qu’on se sent motivé par une idée que l’on a de la transformation sociale de ce pays ».

     

    Son attelage avec Laurent Pieuchot prend sa racine dans un accord que le MRC a passé avec le PS au niveau national : «  Je ne fais pas parti de l’accord puisqu’il n’y a que 9 circonscriptions, mais c’est dans l’esprit de cet accord que je méne le combat contre la droite et pour donner une majorité à l’Assemblée Nationale à François Hollande. Rappelons que Jean Pierre Chévement, une fois qu’il a annoncé son retrait de la campagne, s’est prononcé ouvertement en faveur de François Hollande pour la présidentielle. C’est un choix de cohérence que j’ai fait, d’adhésion, car je pense que dans cette circonscription, il y a toujours eu des candidats PC aujourd’hui FdeG (Lysiabe Alézard), Verts (Suzanne Auger et Catherine Naviaux) en 2002 et en 2007, MRC en 2002, et PS en 2002 et 2007 avec Lucile Schmid qui a fait le choix en 2010 de rejoindre EELV. Et en tant que tel, je le respecte. Mais comment en toute logique et en toute cohérence, pourrait on priver les électeurs qui ont toujours voté socialiste, F.Hollande au 1er tour, de le faire une nouvelle fois. Comment seraient ils privé d’un choix si d’aventure il n’y avait pas eu la décision de Laurent Pieuchot de se présenter ? ».

     

    ADEPTE DU 3 EN 1

    Et de rappeler que lorsqu’il a décidé de faire alliance avec lui, celui-ci était encore membre du PS. « Ce qui entre dans le cadre de la logique de l’électioon présidentielle qui doit nous amener à avoir à l’Assemblée Nationale, un candidat socialiste qui soutient le Président de la République. Et je le dis d’une façon très décontractée. Surtout lorsque les vanvéens dans les portes à portes me disent « mais c’est quoi ? » - Je leur répond : « Coal ! Restons tranquille ! serein ! ». Je suis l’adepte du 3 en 1 : « 1 – on dégage Santini ; 2 – On élit un  candidat socialiste ; et 3 – on se fait plaisir parce qu’on est cohérent avec le choix que l’on a fait en votant pour François Hollande !». Et j’aurais accomplit mon devoir avec plaisir en sortant du bureau de vote. Et la moindre des choses est aussi de se faire plaisir en politique ». Il rejette la notion de dissidence « qui n’a d’intérêt que pour les quelques militants des organisations qui sont au courant de cela. Les électeurs ont le choix entre voter pour un candidat du FdeG, un autre d’EELV, et un candidat PS. Ce qui veut dire grosso modo, que l’on se retrouve dans la même configuration qu’on a toujours eu : Est-ce que lorsque F.Hollande s’est présenté voilà un mois et demi alors qu’il y avait une candidate verte, un candidat FdeG, on s’est posé la question de savoir si cela risquait de le faire perdre ?  Je ne le pense pas ? Et en tout état de cause, la gauche s’est toujours présenté plurielle, et elle s’est toujours trouvée le moment venu unie pour battre le candidat de la droite et faire élire un candidat de gauche » Et il ne doute pas de ce que feront ses concurrents au 2éme tour ! « C’est sûr qu’ils sauront se retrouver pour faire élire Laurent Pieuchot à l’Assemblée Nationale ».        

     

    Il ne faut pas oublier que Christian Raoult a été militant du PS dés 1973, en adhérant au PS sur les bases du CERES créé et présidé par Jean Pierre Chevénement. « 40 ans de militantisme m’ont amené à suivre, non pâs seulement par fidélité, mais aussi par conviction, le parcours politique de Jean Pierre Chevénement. Dés que celui-ci a décidé de quitter le PS voilà 19 ans pour fonder le Mouvement des Citoyens dans la foulée du traité de Maastrich qui a été l’élément déclencheur de ce mouvement, je l’ai suivi en quittant les camarades de Vanves pour rejoindre le MDC qui s’est transformé après les élections présidentielles de 2002 en Mouvement Républicain et Citoyen, mais avec les mêmes bases politiques : faire la refondation de la République sur une base d’une Europe refondée, sur des bases nouvelles qui fassent la part belle aux revendications sociales, d’une Europe indépendante aussi en même temps, dans laquelle la France trouve toute sa place et la grandeur de son histoire et de son peuple car la nation française existe en tant que telle »

     

    DES RUMEURS REFUTEES

    C’est un chevénementiste pur jus, même s’il n’est pas trop pour la personnalisation des courants : « Le courant Républicain et Citoyen a son histoire courte mais en même temps, il fonde ses racines très loin dans peut être une certaine idée que j’ai de la France que je puise dans mes racines familiales ». Alors lorsque des rumeurs lui reviennent comme quoi « c’est le MRC qui finance la campagne de Pieuchot ? » ou « De toute façon, c’est tout bénéfice pour le MRC car les voix qu’il rapportera seront comptabilisés au profit du MRC pour l’aide publique aux partis politiques »…il sourit :  « Franchement, entre les quelques centimes d’euros qui iraient au financement des partis politiques et l’enjeu national que revêt ce scrutin, est-ce que vous pensez que c’est un argument qui tient la route ? Si le débat politique local se réduit à ce genre d’arguments, je considére qu’on se rabaisse très largement au regard de la nécessité d’avoir à l’Assemblée Nationale,  une majorité de députés, de gauche, particulièrement socialiste, qui sauront apporter sans lésiner un soutien à la politique du Premier Ministre  et du Président de la République.  C’est cela l’enjeu. ! Le reste, c’est peanuts. Acun intérêt ! »

     

    En tous les cas, il prend plaisir à faire campagne  avec Laurent Pieuchot et ses camarades, dans une ambiance très conviale, très sympathique, et très fraternelle. « Un engagement politique se fait aussi dans une espéce de sentiment de loyauté par rapport à ces convictions, c’est ce que j’éprouve » indique t-il. « Je pensais que les gens en avaient ras-le-bol, mais ils ouvrent la porte sans difficulté, à part deux grincheux. Ils  sont au courant qu’il y a bien une élection et qu’elle est importante ! La difficulté du message, c’est pourquoi plusieurs candidats ! Il y a de la pédagigie à faire, des explications, honnêtes, loyales, expliquant les enjeux. Je me méfie un peu des sentiments, parce que pour les présidentielles, tout le monde disait « personne va voter ! Et finalement la pârticipation a été très forte ». Pour Vanves, il ne se fait pas trop d’inquiétude car « depuis tout temps, les électeurs de Vanves sont très largement motivés et intéressés par la vie politique, très au courant de l’actualité politique, et c’est plutôt rassurant ! En témoigne, le taux de participation très élevé. C’est heureux pour la démocratie. Je ne pense pas que les gens soient démotivés. Le Général de Gaulle disait que les Français ne sont pas des veaux ! Je pense que les vanvéens seront cohérents. Ils ont donné une majorité à la gauche (56%) et parmi eux, une majorité de vanvéens s’est porté en faveur de F.Hollande. Je ne doute pas de la sincérité et de la cohérence des vanvéens qui le 10 Juin, voteront pour Laurent Pieuchot, qui a fait campagne pour F.Hollande. Et la logique l’emportera sur toute autrre considération mineur ».

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LE FRONT DE GAUCHE ESPERE DEGAGER SANTINI APRES SARKOZY

    Lysiane Alézard (Front de Gauche)  avec le vanvéen Bastien Lachaud  est l’une des 7 candidats à gauche sur les douze prétendants au siége d’André Santini  dans la 10éme circonscription (Vanves/Issy les Moulineaux) qui souhaite « dégager » le député sortant comme les français l’ont fait avec Nicolas Sarkozy le 6 Mai dernier.

     

    Pourtant c’est mal parti avec les divisions tant au sein du PS qu’au sein de la gauche entre PS et FdeG alors que les analystes et études (de Science-Po) donnaient à la gauche des chances de gagner cette circonscription. « On ne se sent pas responsable de la division de la gauche. Nous sommes dans un FdeG où nous avons réussi à unir des composantes qui étaient divisées la dernière fois. Le choix de la division n’est pas le nôtre. Il y en a qui ont voulu rajouter des candidatures qui vont contre des accords qui ont été pris, dont nous n’étions pas du tout partie prenante.  J’espére qu’au bout du compte, c’est la gauche qui l’emportera. De même qu’on a réussi à faire dégager Sarkozy, on essayera de faire dégager Santini ! » répond Lysiane Alézard  en étant très clair pour le second tour : « On espére faire le score le plus élevé possible qui nous donnera d’autant plus de force pour soutenir le candidat de gauche le mieux placé. On a toujours fait cela. On ne va pas changer, car nous n’avons jamais soutenu un candidat de droite au second tour ».

     

    En attendant, le FdeG est préoccupé par les trois agressions contre le local PCF/Fdeg d’Issy les Moulineaux et veut éviter de tomber dans le piége de l’intimidation : « Nous ne voulons pas faire ce que souhaiteraient les agresseurs, en se repliant sur  nous même, dans notre local assiégé » explique t-elle en reconnaissant que la situation est préoccupante tant pour les militants, les voisins que le commissaire de police. « Nous imaginons que les valeurs que l’on défend doivent déranger, que les combats que l’on méne sur le terrain dans cette ville ne plait pas à tout le monde, contre le FN notamment. Il y a vraiment des idées nauséabondes qui traînent, des gens qui n’acceptent pas toujours la diversité d’opinion qui est reconue dans cette ville.  Mais au point d’un tel acharnement, d’une telle violence, c’est préoccupant ! »

     

    Malgré tout, la situation est un peu nouvelle pour cette candidate et les militants tant vanvéens qu’isséens du FdeG, avec ce changement de président qu’ils souhaitaient ardamment. « On se dit que nos 9,35%, score assez inédit pour notre sensibilité ! On est pour quelque chose pour que Hollande soit devant Sarkozy dans cette circonscripton (52,65% contre 47,35%).  Cela veut dire qu’il y a des exigences fortes, y compris dans cette circonscription ancrée à droite depuis longtemps, que la population aspire sans doute à plus de démocratie. Cela nous encourage à continuer à faire campagne pour tous nos objectifs : Une europe qui ne soit pas d’austérité, pour la justice sociale, pour le droit de vote des étrangers, pour la régularisation des sans papiers… Nous avons toutes les raisons d’amplifier cette bataille et de faire que le FdeG soit vraiment le représentant de tous les citoyens qui ont le cœur à gauche ».

     

    C’est aussi une nouvelle étape car elle pense  que pour changer vraiment les choses, « il faut que l’Assemblée Nationale ne soit pas unicolore mais permette de faire pression sur le nouveau gouvernement, d’imposer de nouvelles lois le plus rapidement possible. Nous proposons l’augmentation du SMIG, la retraite à 60 ans pour tout le monde, l’interdiction des licenciements et la suspension dans un premier temps de ceux qui sont en cours ». En tous les cas, elle a sentie une dynamique durant cette campagne présidentielle qu’elle souhaite prolonger durant cette campagne législative : « Nous avons bien senti dans la campagne que l’on a mené d’une manière plus dynamique que d’habitude, avec des gens très différents, que les attentes étaient très très fortes sur les questions du logement notamment, et de l’emploi où l’on sent une angoisse et une colére, car les gens se disent que  c’est vraiment avec les législatives qu’il faut que ces attentes là s’expriment fortement ». 

     

    En tous les cas, c’est une campagne « organisée et menée de  manière très rapide, fulgurante », car finalement à partir du moment où les candidatures ont été validées (Vendredi dernier), 3 semaines séparaient les candidats du 1er tour, même si les semaines précédentes le FdeG était en campagne, distribuant des tracts à des électeurs qui étaient étonnés  d’être à nouveau sollicités. « Nous ne sommes évidemment pas dans le même contexte qu’à la Présidentiele où il y avait cette dynamique nationale très visible notamment avec notre candidat Jean Luc Mélechon. Mais nous sommes sur  la lancée avec cette particularité grâce au découpage Pasqua, d’être sur 4 villes, deux entières et deux en parties, ce qui ne facilite pas les choses » indique t-elle en privilégiant « des rencontres dans des lieux très fréquentés et précis où on peut parler avec les gens, et dans les quartiers où on peut conforter les votes en faveur de JL Mélenchon » indique t-elle en précisant que pour le porte à porte « on n’a pas attendu les socialites pour en faire ! ».En tous les cas, Lysiane Alezard reste confiante : « l’enthousiasme qu’a suscité la candidature de JL Mélenchon et une irruption citoyenne avec cette forte exigence que l’on essayait de traduire à notre manière,  a pris une tournure vraiment incontournable. Cette idée de pouvoir au peuple a donnée beaucoup de confiance. 11% pour un parti qui a 3 ans, cela donne l’espoir qu’on voulait ressusciter depuis des années ».